Déposer les armes, et se dissoudre. Voilà l’ordre qui a été intimé au PKK, le Parti des Travailleurs du Kurdistan, par son chef Abdullah Öcalan jeudi dernier. Suite à cet appel, le parti a annoncé ce samedi un cessez-le-feu avec la Turquie. Et ce après 40 ans de lutte armée entre les deux. De son côté, le président turc Recep Tayyip Erdogan prévient qu'Ankara poursuivra les "opérations militaires contre les insurgés kurdes en cas de non-respect de leurs engagements". Quels sont les espoirs que la trêve tienne ? Quelles conséquences sur la communauté kurde dans le pays ? Jean Marcou, chercheur à Sciences Po Grenoble, spécialiste de la Turquie est avec nous sur Medi1 pour analyser la situation, au micro de Fanny Baye.