C'est un accord que l’on n'attendait plus. En Syrie, un compromis a été trouvé, le 10 mars, entre le président syrien par intérim, Ahmed al-Charaa, et le chef des Forces démocratiques syriennes (FDS), Mazloum Abdi, pour intégrer à l'État central les institutions autonomes kurdes du nord-est du pays... Cet accord a été accueilli avec satisfaction en Turquie, qui rejette toute forme d'autonomie pour les Kurdes de Syrie et tente actuellement de faire la paix avec le PKK, le Parti des travailleurs du Kurdistan. A Ankara, les explications d'Anne Andlauer