Le lundi 12 mai, le Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) – classé terroriste par la Turquie et ses alliés occidentaux - annonce sa dissolution après plus de 40 ans de conflit armé ouvert contre l'État turc. Cette décision faisait suite à l'appel à déposer les armes lancées par le fondateur de l'organisation, Abdullah Öcalan depuis sa cellule, dans l'île-prison d'Imrali. Le camp présidentiel parle d'une victoire totale contre l'organisation et presse la hiérarchie du PKK pour rendre les armes dans les plus brefs délais. Les partisans de la cause kurde refusent le terme de défaite et veulent croire aux contre-parties négociées par le leader en coulisses … mais les annonces en direction du mouvement kurde tardent cependant à se concrétiser. Céline Pierre-Magnani, à Ankara, correspondance....