La chefferie traditionnelle et coutumière est à l'honneur au festival Nayir Reem au Nord de la ville de Ouagadougou précisément dans le quartier Kilwin. " Nayir-Reem Reem" qui veut dire dans la dialectique Mossi " La fête au palais Royal ". L’objectif du festival est d’apporter la paix et la cohésion entre les fils et filles du pays et rendre hommage à la chefferie traditionnelle pour son rôle et ses efforts dans la valorisation des valeurs culturelles en mettant un accent sur l'impact de ses implications dans la résolution des conflits. En effet, les chefs traditionnels et coutumiers jouent plusieurs rôles. Et parmi ces rôles, leur poids compte pour la médiation lors des conflits. Il se présentent au-delà de leur sens élevé pour la promotion du vivre ensemble et de la recherche de la paix comme des gardes-fous pour éviter le pire lorsqu'une situation est sur le point de se détériorer. Découvrons dans ce magazine, comment la chefferie traditionnelle et coutumière est un repère et une boussole pour la jeunesse Burkinabé. Le reportage de Charles Bako, notre correspondant à Ouagadougou, Au Burkina Faso, les chefs traditionnels et coutumiers sont l'interface entre les ancêtres et les populations. Ils utilisent ce rôle pour prôner la cohésion sociale et la paix dans la société. Cet important rôle a même permit d'éviter plusieurs crise qui pourrait se transformer en une guerre interne. Cette année à l'occasion du dixième anniversaire du Festival Nayir-Reem, la chefferie traditionnelle et coutumière a été à l'honneur. Ce festival rend hommage à la chefferie traditionnelle pour son rôle et ses efforts dans la valorisation des valeurs culturelles et surtout, l'impact de ses implications dans la résolution des crises dans la société Burkinabé.